Archives par étiquette : La Marche

Veilleurs - Concorde

Deux prophéties pour la France

Veilleurs

Avant que viennent les vacances et que je reste un long moment au vert, j’étais tombé sur deux textes étonnants dans un petit livre de “prophéties” offert par ma chère belle-mère. J’en avais un peu parlé sur Twitter et certains d’entre vous semblaient intéressés : je les publie donc ici. Bien sûr, ces prophéties ne sont pas « autorisées ». Mais, dans un style tout prophétique, elles nous parlent d’un mouvement sans chef, qui agit avec solennité. Ces jeunes marchent à travers le pays, ils se rassemblent en silence sur les places… Bref, vous allez voir, c’est très étonnant, même la Concorde est évoquée ! Toute coïncidence avec des personnes réelles serait purement fortuite, surtout au lendemain de la grande marche des Veilleurs et de leur magnifique veillée, samedi, à Paris !

1. Prophétie « Les jeunes atteignent l’Europe »

« De nombreux personnes ont prié pour les champs de bataille français, ceci est tout à fait juste. Le Seigneur n’oublie jamais les lieux où le sang a été répandu. Je voyais les cimetières du Nord de la France, si bien entretenus. Chaque croix blanche portait des coquelicots. Mais lorsque j’ai regardé à nouveau, on aurait dit qu’il y avait une armée en marche. On aurait dit que c’était une armée de jeunes en route, des jeunes gens et des jeunes filles. Ils prenaient leur tâche très au sérieux, mais en même temps ils étaient remplis d’une grande joie. Ils traversaient la mer jusqu’en France où ils se rejoignaient pour former cette armée. Ils marchaient dans les cimetières et retiraient les croix. Au début, cela semblait plutôt choquant, mais chaque jeune personne prenait une croix blanche et la posait sur son épaule, avant de marcher à travers l’Europe.

Je n’ai pas vu un responsable qui en avait la charge, ni aucun ordre donné. On ne parlait même pas et pourtant chacun savait ce qu’il faisait et pourquoi il le faisait. Ils semble qu’il y avait une valeur rédemptrice dans cet acte. Ces vies perdues dans le passé allaient être honorées d’une manière qu’aucun homme ne pourrait faire. Ces vies allaient continuer à avoir de la valeur dans le futur pour de nouvelles batailles.

Il y avait un sens merveilleux : le Seigneur rachetait le temps et l’apparence de gaspillage de vies par le passé. Dans cette scène tout à fait remarquable, il y avait de la joie et de la solennité. Je n’ai pas pu voir jusqu’où les jeunes allaient. Il y avait plusieurs destinations en Europe et je savais qu’ils iraient dans ces lieux et qu’ils feraient plus que ceux qui avaient donné leurs vies dans les deux guerres mondiales. La tâche serait plus qu’achevée. »

Anne G. (Etats-Unis, mai 2000)

> Une interprétation : ces croix, est-ce toutes celles, grandes ou petites, que nous portons au quotidien ? Sont-elles aussi les humiliations d’un pouvoir autiste et autoritaire ? Sont-elles encore les petits sacrifices que nous offrons à Dieu patiemment, dans le secret de nos cœurs ? Que pouvons-nous d’ailleurs offrir au Christ, si ce n’est notre choix de nous mettre en route, à notre tour et à sa suite, au chevet de notre pays malade de lui-même ? Offrons-lui notre humble prière et notre existence toute entière, mettons-le définitivement premier dans nos vies.

> Une autre signification : c’est une invitation à prier nos frères défunts de venir en aide à la France, car leur intercession est très puissante. Ici cette prophétie rejoint celle – authentique – de Marthe Robin selon laquelle la France se relèverait en criant vers Marie. En effet, nous pouvons prier la “spécialiste” des âmes du purgatoire – j’ai nommé Notre Dame de Montligeon – pour lui demander dans cette prière officielle de leur obtenir « la joie qui surpasse tout désir » et de faire de nous, pauvres pèlerins de la terre, « des apôtres de l’Espérance semblables aux veilleurs de l’aube ».

Veilleurs - Concorde

2. Prophétie « Des milliers de gens de beaucoup de nations prient pour la France »

« Dans mon sommeil, la nuit du 2 février, j’ai eu une vision inimaginable. Je me tenais dans les jardins du Louvre, à côté du Petit Arc juste après la Pyramide. De là, j’ai regardé en bas sur les jardins, à travers la place de la Concorde et l’obélisque, jusqu’au rond-point des Champs-Elysées et l’arc de triomphe. C’était un beau jour très clair.

Ce que j’ai vu était étonnant : des centaines de milliers de d’hommes et de femmes se tenant, chacun épaule à épaule. Il n’y avait aucun espace entre eux. Ils couvraient tout le terrain imaginable depuis le quai de la Seine. Ils venaient de toutes les nations, hommes, femmes et enfants, me faisant face. Ils se tenaient debout et ne bougeaient pas, comme si leurs pieds étaient plantés là où ils se tenaient. Leurs visages brillaient et ils ne se tournaient pas vers la gauche ni vers la droite.

J’ai demandé au Seigneur : « Protestent-ils ? » comme ils le font souvent ! « Sont-ils ici pour écouter l’Evangile ? ». Sa réponse m’a étonné : « Non, ils sont ici de chaque pays, pour se tenir dans la prière pour cette nation. »

Ce n’était pas les habitants de Paris que j’ai vu. C’était les intercesseurs. Il a amassé ses guerriers pour se tenir ici et prier. »

Mary A. (février 2001)

> Une interprétation : Le Seigneur avait bien prévu les Veilleurs. Ces veillées méditatives ont certainement une grâce d’intercession. Du reste, bien au delà des rassemblements physiques, nous pouvons aussi proposer au monde entier de prier pour nous, avec nous. Alors les croyants de tous les pays se tiendront à nos côtés pour veiller sur la petite flamme de l’Espérance. Et rien ne sera plus comme avant.

Bonne rentrée à tous !